Yale discrimine les candidats asiatiques et blancs

Une enquête du ministère de la justice à monté que l’Université de Yalediscrimine illégalement les candidats d’origine asiatique et blanche, en violation de la loi fédérale sur les droits civils, ont déclaré jeudi des responsables.

Yale a nié l’allégation, la qualifiant de «sans fondement» et de «hâtive». Les conclusions détaillées dans une lettre aux avocats du collège jeudi marquent la dernière action de l’administration Trump visant à éradiquer la discrimination dans le processus de candidature à l’université, à la suite de plaintes d’étudiants concernant le processus de candidature dans certains collèges de l’Ivy League. Le ministère de la Justice avait auparavant déposé des documents judiciaires se rangeant du côté de groupes américains d’origine asiatique qui avaient porté des allégations similaires contre l’Université de Harvard.

L’enquête de deux ans a conclu que Yale “rejette chaque année des dizaines de candidats asiatiques américains et blancs en fonction de leur race, qu’elle admettrait autrement”, a déclaré le ministère de la Justice. L’enquête découlait d’une plainte déposée en 2016 contre Yale, Brown et Dartmouth. «La discrimination raciale de Yale impose des sanctions excessives et illégales aux candidats défavorisés sur le plan racial, y compris en particulier les candidats d’origine asiatique et blanche», a écrit le procureur général adjoint Eric Dreiband, qui dirige la division des droits civils du département, dans une lettre aux avocats du collège.

Les procureurs ont constaté que Yale avait exercé une discrimination à l’encontre des candidats à son programme de premier cycle en raison de leur race et de leur origine nationale et que «cette race est le facteur déterminant dans des centaines de décisions d’admission chaque année. L’enquête a conclu que les étudiants asiatiques américains et blancs n’ont «qu’un dixième à un quart de la probabilité d’être admis en tant que candidats afro-américains avec des diplômes universitaires comparables», a déclaré le ministère de la Justice. “Diviser illégalement les Américains en blocs raciaux et ethniques favorise les stéréotypes, l’amertume et la division”, a déclaré Dreiband dans un communiqué. «Il est plus que temps que les institutions américaines reconnaissent que toutes les personnes doivent être traitées avec décence et respect et sans égard illégal à la couleur de leur peau.».

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